Mortal Kombat II [Mini Review]

Après un premier opus remarqué pour sa violence et ses graphismes digitalisés, le deuxième enfant maudit du jeu vidéo débarque dans les salles en 1993. Les progrès constatés sont énormes. Première chose, l’animation : les persos bougent vraiment bien. Un travail considérable a été effectué depuis la première version, d’autant que les personnages issus de MK I ont de nouveaux sprites. Saluons l’initiative. Tout est plus fin, plus coloré. Rare sont les titres de baston à s’améliorer autant d’un titre à sa suite. Si les mouvements sont bien mieux décomposés, le tout a également gagné en vitesse ! La prise en main s’en ressent, et le jeu donne l’impression d’être plus limpide que MK I, qui était assez rigide à manipuler. Côté décors, il y a aussi du changement. D’abord ils sont plus nombreux : on passe de six stages pour MK I à neuf stages dans MK II, (sans compter les secrets). Ils sont aussi beaucoup plus variés, et plus colorés. Le gain en couleur (tout est relatif) nous fait un peu quitter l’ambiance « réel » de MK I, pour quelques chose de plus « fantastique ». Seul ombre au tableau, l’IA n’est pas terrible et les parties en solo s’en ressentent : le CPU, assez coriace au demeurant, n’est pas convaincant : certains coups ne passeront « jamais », d’autres peuvent se répéter 40 fois, les prises ont de drôles de priorités… Mortal Kombat II reste malgré tout un titre solide, qui saura satisfaire les plus bourrins dans l’âme.